1930-1940

Antonin Magne

Paris, 29 juillet 1934. Antonin Magne décroche sa deuxième victoire du Tour de France, après avoir remporté l’épreuve pour la première fois en 1931. En 1934, le Français porte le maillot jaune pendant toute la durée du Tour de France, à l’exception d’un seul jour. Une fois sa carrière de cycliste terminée, il monte dans la voiture suiveuse et devient un directeur sportif couronné de succès. Après son décès, en 1983, sa famille continue de chérir les souvenirs. En 2019, elle fait don de ces objets au collectionneur wallon Noël Grégoire, qui les offrira à son tour à KOERS. Les maillots jaunes originaux du Tour de France n’existent plus. Toutefois, ce maillot jaune de pistard, datant des années 1930, évoque les nombreux maillots jaunes du Tour de France d’Antonin Magne. Au total, le Français a été en tête du classement général du Tour de France pendant trente-huit jours.

(collection Noël Grégoire)

1954

Wout Wagtmans

Brasschaat, 8 juli 1954. Voor de allereerste keer start de Tour de France niet in Frankrijk, Amsterdam krijgt de eer. Wout Wagtmans wil zijn thuisland dan ook alle eer aandoen en zit tijdens de eerste etappe mee in de vroege vlucht van tien renners. De rit voert het peloton immers door Wagtmans’ woonplaats Breda. De Nederlander valt daar ook aan, maar zonder succes. Uiteindelijk sprint het groepje om de zege en wint thuisrijder Wagtmans toch. Ook de gele trui is zijn deel. In de vierde etappe neemt Louison Bobet de leiderstrui over, een aantal dagen later is het weer de beurt aan Wagtmans. In de eerste Pyreneeënrit verliest Wagtmans echter twintig minuten en dus ook de gele trui. Later in de Tour geeft hij op.

(collectie Jasper De Deyne)

1955

Louison Bobet

Dans les années 1950, le Français Louison Bobet est l’homme à battre dans le Tour de France. En 1953, 1954 et 1955, il décroche trois victoires consécutives. En 1953 et 1954, il laisse son plus proche poursuivant à près d’un quart d’heure. Ce fils de boulanger breton est également à l’aise en plaine et avec le Tour des Flandres, Paris-Roubaix et le Tour de Lombardie, entre autres, inscrit son nom au palmarès de quelques classiques. En 1954, il devient champion du monde. En 1955, il prend le départ du Tour de France avec le maillot de champion du monde. Une fois devenu leader du Tour de France, il porte un maillot jaune auquel des bandes de champion du monde ont été ajoutées.

(collection Olivier Vanbeylen)

1963

Gilbert Desmet

Angers, 28 juin 1963. Une troisième place dans le contre-la-montre à Angers suffit à Gilbert Desmet pour enfiler le maillot jaune. En 1956, alors qu’il faisait ses débuts au Tour de France, Desmet avait déjà pu porter le maillot jaune pendant deux jours. Cette fois, il rêve de plus : le podium final. Durant le Tour de France, ce coureur de second plan se dépasse en effet toujours. Pendant dix jours, il vit un rêve jaune, mais dans les Alpes, il doit s’incliner devant les grimpeurs plus chevronnés. Le coureur de Flandre Occidentale peut également oublier le podium à la suite d’un séjour dans un hôtel peu hygiénique de Grenoble. Toute son équipe tombe malade et les coureurs abandonnent l’un après l’autre. Desmet, atteint d’une mycose intestinale, finit lui aussi par jeter l’éponge, lors de la dix-septième étape. Adieu le rêve, adieu le podium du Tour de France!

(collection KOERS)

1964

Ward Sels

Lisieux, 22 juin 1964. Ward Sels fait ses débuts chez les professionnels en 1964. Et quels débuts ! Il remporte en effet dix-neuf victoires, et pas des moindres. Le Championnat de Belgique, une étape du Tour d’Espagne et quatre étapes du Tour de France, sans compter deux jours en jaune. En 1963, Rik Van Looy avait insisté pour que Sels soit intégré dans son équipe Solo-Superia. Il ne le regrette pas. La tâche de Sels dans le Tour de France est de lancer le sprint pour Van Looy. Toutefois, l’Empereur de Herentals mord la poussière dès la première étape et abandonne le jour suivant. Une opportunité est ainsi offerte à Sels, qui montre d’emblée qu’il le mérite. Il remporte bien vite une étape et s’empare du maillot jaune. Dans la troisième étape, son coéquipier Bernard Van De Kerckhove prend le jaune. Sels ne se laisse pas abattre et remporte les onzième, quatorzième et dix-neuvième étapes. Quelle belle première année pour le Belge!

(collection De Velodroom)

1967

Willy Van Neste

Caen, 1er juillet 1967. Dans cette 54e édition du Tour de France, Willy Van Neste est à l’origine d’un grand moment pour les Belges. Ce fils d’agriculteurs fonce vers la victoire dans la deuxième étape. Le Belge se glisse dans l’échappée précoce qui tient jusqu’au finish. Aranzabal démarre sur le circuit automobile de Caen. Van Neste est le seul à réagir et rejoint l’Espagnol à 300 mètres de la ligne d’arrivée. Aranzabal regarde alors du mauvais côté et Van Neste le surprend. Le maillot jaune et le maillot vert vont à notre compatriote. Van Neste perd toutefois rapidement le maillot jaune, mais pédale dans le beurre en montagne. Un beau classement se profile dès lors pour lui à l’horizon, jusqu’à ce qu’un dérailleur qui se bloque en décide autrement. Van Neste fait une chute et se fracture un os du coude. Le coureur de second plan doit abandonner le Tour de France, le bras douloureux et la mort dans l’âme.

(collection Willy Van Neste)

1968

Herman Van Springel

Paris, 21 juillet 1968. Le dernier Tour de France où les équipes sont nationales. Notre compatriote Herman Van Springel semble longtemps se diriger vers le maillot jaune à Paris. Monsieur Bordeaux-Paris est un spécialiste du contre-la-montre et entame le dernier jour avec une avance de seize secondes sur Jan Janssens. Van Springel ne peut pas perdre, mais perd quand même. Le coureur originaire de Campine faiblit dans la phase finale, tandis que Janssens fonce vers la victoire. Trente-huit secondes, tel sera finalement le retard de Van Springel au classement général final. Van Springel n’offre pas de nouvelle victoire du Tour de France à notre pays, mais une belle lutte qui restera dans la mémoire collective du cyclisme.

(collection Noël Grégoire)

1969

Eddy Merckx

En-fin! Trente ans après la dernière victoire de Sylvère Maes, un Belge remporte à nouveau le Tour de France. Son nom? Eddy Merckx. Le Bruxellois écrase ses adversaires et domine sur tous les fronts. Au total, Merckx remporte cinq fois le Tour de France, en plus d’un nombre presque incalculable d’autres épreuves. Mais cette première victoire du Tour de France demeure encore aujourd’hui très particulière pour Merckx: «Le Tour de France 1969 est et reste pour moi la plus belle victoire de ma carrière.» Merckx a offert cet exemplaire comme cadeau d’anniversaire au mécène du cyclisme Noël Demeulenaere. Les étiquettes cousues (Faema, Virlux) ne sont plus les originales, car même les reliques du Cannibale ne résistent pas aux ravages du temps.

(collection Noël Demeulenaere)

1975

Bernard Thévenet

Paris, 20 juillet 1975. La première victoire de Bernard Thévenet au Tour de France annonce la fin d’Eddy Merckx. Lors de la quatorzième étape vers le puy de Dôme, un spectateur frappe violemment Merckx au foie. Ce jour-là, Merckx conserve le maillot jaune, mais il est déjà évident que le Cannibale perd peu à peu des plumes. Lors de l’étape suivante, Merckx attaque. Jusqu’à l’ascension finale vers Pra Lou, où un revirement qui entrera dans l’Histoire se produit. Thévenet rattrape Merckx et le laisse derrière lui. À partir de ce moment, le Français trône en tête du classement général. Le lendemain, Thévenet roule seul en tête en direction de Serre Chevalier et devance Merckx de deux minutes et demie. Une scène historique. Le Français devient ainsi le premier à priver le Cannibale d’une victoire du Tour de France.

(collection Noël Grégoire)

1976

Lucien Van Impe

Paris, 18 juillet 1976. Le vainqueur du Tour de France est belge! Lucien Van Impe demeure le dernier Belge à avoir grimpé sur la plus haute marche du podium sur les Champs-Élysées. En 1976, Eddy Merckx ne participe pas au Tour de France pour la première fois. Néanmoins, la victoire finale n’est pas acquise à Van Impe. Il dispute ainsi plusieurs duels mythiques avec Joop Zoetemelk, notamment dans les étapes menant à l’Alpe d’Huez et au puy de Dôme. À trois reprises, Zoetemelk s’empare de la victoire d’étape, mais durant l’étape reine vers le Pla d’Adet, notre compatriote donne tout ce qu’il peut et pose les bases de sa victoire finale.

(collection De Velodroom)

1976

Freddy Maertens

Saint-Jean-de-Monts, 24 juin 1976. Le 63e Tour de France est un véritable triomphe pour les Belges. Lucien Van Impe remporte le Tour, mais cette année-là, un autre Belge est au centre de l’attention. Freddy Maertens se révèle le plus fort dans huit étapes. En 1976, le coureur de Flandre Occidentale est champion de Belgique, mais durant neuf jours, il échangera son maillot de champion contre le maillot jaune au Tour de France. Il remporte le prologue à Saint-Jean-de-Monts et endosse ainsi le maillot jaune. Il gagne également la première étape. Mais aussi la troisième, où il bat ses adversaires à plates coutures dans le contre-la-montre, ainsi que la septième, la dix-huitième A et B, la vingt-et-unième et la vingt-deuxième A. À Paris, Maertens reçoit le maillot vert grâce à toutes ses victoires d’étape.

(collection Jasper De Deyne)

1978

Joop Zoetemelk

Dans les années 1970, Joop Zoetemelk termine cinq fois deuxième lors de la principale course à étapes de l’année. En 1980, le Néerlandais rejoint la formation forte de Peter Post, l’équipe néerlandaise Ti-Raleigh. Pourtant, en 1980, Bernard Hinault semble pour la troisième année consécutive trop fort pour Zoetemelk. Bien qu’au début du Tour, Zoetemelk perde beaucoup de temps sur son adversaire français, il s’améliore peu à peu. Dans la onzième étape, un contre-la-montre, Zoetemelk réalise un bon temps. En 1980, la veille de la treizième étape, Hinault décide soudainement de quitter le Tour car il souffre de douleurs au genou. Zoetemelk devient ainsi le leader, mais il refuse de porter le maillot jaune ce jour-là. Le soir, il est toujours en tête du classement général et accepte de recevoir le maillot. Zoetemelk gagne enfin le Tour de France. Cela ne lui arrivera plus jamais. En 1982, l’éternel second finit encore une fois… à la deuxième place.

(collection De Velodroom)

1981

Gerrie Knetemann

Antibes, 26 juin 1981. Le deuxième jour du Tour de France porte chance à Gerrie Knetemann. Dans la seconde moitié de l’étape, son équipe Ti-Raleigh fonce vers la victoire dans le contre-la-montre par équipes. Le forçat néerlandais du rythme est le moteur de l’équipe durant ce contre-la-montre. Cette victoire permet à Knetemann d’endosser le maillot jaune. En 1981, il le portera durant quatre jours. L’ancien champion du monde est connu comme spécialiste du contre-la-montre et est toujours au sommet de ses performances durant le Tour de France. Knetemann donnera ce maillot au soigneur Dirk Nachtergaele, qu’il avait un peu trop agacé au petit-déjeuner. Pour apaiser les tensions, Knetemann offre ce maillot à Nachtergaele le soir même.

(collection Dirk Nachtergaele)

1984

Ludo Peeters

Avec dix participations, aucun abandon, trois victoires d’étape et deux jours en jaune, le bilan de Ludo Peeters dans le Tour de France est positif. Le Belge remporte une étape en 1980, 1982 et 1986. Tant en 1982 qu’en 1984, il prend le maillot jaune à Bernard Hinault. Ce dernier a chaque fois été le plus rapide dans le prologue, mais a dû céder son maillot de leader le lendemain. En 1982, Peeters remporte l’étape après le prologue avec une demi-minute d’avance sur le peloton. Malheureusement, le Belge ne peut pas en profiter longtemps. Le lendemain, c’est au tour de l’Australien Phil Anderson de porter le maillot jaune. La dernière victoire d’étape de Peeters dans le Tour de France date de 1986, lorsqu’il a remporté la septième étape vers Saint-Hilaire-du-Harcouët.

(collection De Velodroom)

1985

Bernard Hinault

En 1985, Bernard Hinault espère une cinquième victoire finale. Son grand rival et vainqueur des deux éditions précédentes, Laurent Fignon, ne prend pas le départ à la suite d’une blessure. Cette année-là, Hinault a renforcé son équipe avec l’Américain Greg LeMond. Un coup de maître! Durant le Tour de France 1985, LeMond est meilleur que le Breton, mais il doit rester près de son leader et lui concéder la victoire. Hinault égale ainsi le record de cinq victoires du Tour de France détenu par Eddy Merckx et Jacques Anquetil, tandis que LeMond termine à une amère deuxième place.

(collection Noël Grégoire)

1985

Eric Vanderaerden

Dès ses débuts, Eric Vanderaerden frappe fort. Le Belge de 21 ans termine quatrième de Milan-San Remo, mais surtout, il remporte le prologue du Tour de France et le maillot jaune traditionnellement décerné au vainqueur de ce prologue. Initialement, le jeune Vanderaerden ne voulait pas prendre le départ du Tour de France, jusqu’à ce que le directeur sportif, José de Cauwer, l’en convainque. Une sage décision qui lui vaudra de passer deux jours en jaune. Un an plus tard, Vanderaerden, alors champion de Belgique, remporte deux étapes du Tour de France. En 1985, il endosse à nouveau le maillot jaune, cette fois pour un jour de plus qu’en 1983. Il remporte également deux victoires d’étape. En 1986, le Belge se rend compte qu’il n’a pas la puissance nécessaire au sprint pour gagner. Il vise alors le maillot vert. Il glane intelligemment des points aux sprints intermédiaires et atteint ainsi son but.

(collection Pascal Sergent)

1989

Greg LeMond

Paris, 23 juillet 1989. L’Américain Greg LeMond remporte le contre-la-montre final avec une vitesse moyenne de plus de 54 kilomètres/heure. Assez pour la victoire d’étape et pour la victoire du Tour de France. Le tout dernier jour de l’épreuve, LeMond relègue ainsi le leader français Laurent Fignon à la deuxième place. Cette année-là, il remporte le Tour de France avec une avance de huit secondes. Plus tard, on calculera que ces huit secondes représentent 82 mètres. Une différence minime sur une distance totale de 3285 kilomètres! Une (deuxième) victoire finale historique pour l’Américain, une défaite amère pour le Français.

(collection Patrick Contraint)

1990

Steve Bauer

Steve Bauer est connu pour être un attaquant. Le Canadien donne le ton, mais remporte malheureusement peu de victoires. En 1988, il remporte toutefois la première étape du Tour de France et portera plus tard le maillot jaune de leader pendant quatre jours au cours de cette édition. Deux ans après, il ne remporte aucune victoire d’étape dans le Tour de France, mais il peut à nouveau endosser le maillot jaune. Pour huit jours, cette fois. En 1990, il fait partie de l’échappée monstre de quatre coureurs lors de la deuxième étape. Les quatre hommes franchissent la ligne d’arrivée avec dix minutes d’avance sur le reste du peloton. La suite du Tour de France sera dès lors atypique. Frans Maassen remporte cette étape. Ses compagnons d’échappée, parmi lesquels Steve Bauer, porteront tous les trois le maillot jaune. À commencer par Bauer.

(collection De Velodroom)

1991

Miguel Indurain

En 1995, Miguel Indurain rejoint le cercle illustre des quintuples vainqueurs du Tour de France. De 1991 à 1995, le Basque remporte cinq fois d’affilée le Tour de France. Toujours avec la même tactique: tout donner lors des contre-la-montre, puis conserver son avance en suivant ses concurrents. Une tactique plutôt monotone, mais pas moins efficace pour autant. En 1992, le coureur, qui mesure 1,88 mètre, remporte d’ailleurs le contre-la-montre avec trois minutes d’avance sur son premier poursuivant. Cet écart est le plus grand de tous les temps au Tour de France.

(collection KOERS)

1993

Heidi Van De Vijver

Le Tour de France féminin connaît sa première édition en 1984. Un an plus tard, une sélection belge prend pour la première fois le départ. Josiane Vanhuysse remporte d’emblée une étape, et devient ainsi la première Belge à réaliser cet exploit. En 1990, cette course par étapes prend le nom de Tour de la C.E.E. féminin et est également disputée hors de France. Trois ans plus tard, Heidi Van de Vijver montre qu’elle est la meilleure du peloton. À l’exception du prologue, elle dispute l’intégralité de la course par étapes en jaune. La coureuse de Bornem terminera première au classement final, devant Leontien Van Moorsel.

(collection Heidi Van de Vijver)

1995

Laurent Jalabert

Lors du Tour de France 2004, Laurent Jalabert se blesse grièvement durant la première étape et abandonne avec une mâchoire et une clavicule brisées. Exactement un an plus tard, Jaja s’empare du maillot jaune. Le Français ne le conserve que deux jours, mais le quatorze juillet lui fait vivre un jour de gloire. Le maillot jaune est fermement installé sur les épaules de Miguel Indurain, mais dans le Massif central, Jalabert tente sa chance pour prendre le maillot de leader. Lors de l’échappée, il roule virtuellement en jaune, mais vers la fin de l’étape, le groupe de tête perd du terrain. Le Français parvient toutefois à semer ses compagnons dans la dernière ascension, la côte de la Croix-Neuve. Les supporters locaux sont en extase. Plus tard, cette côte sera même rebaptisée Montée Jalabert. Le Français remportera également le maillot vert.

(collection Jasper De Deyne)

1995

Alex Zülle

Au début du Tour de France 1996, le prologue dans la ville néerlandaise de Bois-le-Duc fait rêver le rouleur Alex Zülle. Le Suisse remporte l’étape avec deux secondes d’avance et endosse le maillot jaune. En 1995, le talentueux grimpeur et coureur contre la montre avait terminé deuxième au classement final du Tour de France. Le Suisse avait osé attaquer Miguel Indurain, mais ce dernier s’était avéré trop fort. En 1996, en revanche, Zülle parvient à s’emparer du maillot jaune, mais il le perd lors de la troisième étape en plaine. À Paris, il franchit la ligne d’arrivée avec une 26e place au classement général, à presque une heure du vainqueur, Bjarne Riis. Il ne décrochera jamais la victoire au Tour de France dont il rêvait.

(collection Noël Grégoire)

1995

Ivan Gotti

Le Havre, 5 juillet 1995. Dans le final de la quatrième étape vers Le Havre, le maillot jaune Laurent Jalabert fait une chute. Le Français peut heureusement poursuivre le Tour de France, mais il doit céder son maillot jaune le jour même. C’est le débutant Ivan Gotti qui l’endosse, à son propre étonnement. Dans la quatrième étape, l’Italien ne termine qu’à la 44e place, mais sa régularité au début du Tour de France lui permet de reprendre le maillot jaune. Gotti s’était engagé dans la Grande Boucle pour servir Evgeni Berzin. Le leader de l’équipe Gewiss abandonne toutefois au milieu de l’épreuve, à la suite d’une infection pulmonaire. Gotti finira ainsi cinquième de son premier Tour de France et portera le maillot jaune pendant deux jours. Il ne remportera toutefois jamais le Tour de France, mais finira à deux reprises premier du Tour d’Italie.

(collection Jos Van Dijk)

1996

Bjarne Riis

Le Danois Bjarne Riis fait sa percée dans le Tour de France en 1993. Après avoir remporté une étape du Tour d’Italie plus tôt au cours de cette saison, il réitère sa performance dans le Tour de France. Riis termine en outre cinquième au classement final. En 1995, il s’empare de la troisième place au classement final. Un an plus tard, il est donc considéré comme un des challengers de Miguel Indurain. Le Danois surprend tout le monde et prive Indurain de l’exploit unique d’une sixième victoire finale consécutive. En 2007, Riis admet avoir gagné le Tour de France grâce à des produits dopants. L’aveu de dopage de Riis intervient peu de temps après que ses coéquipiers d’alors (Christian Henn, Rolf Aldag, Udo Bölts et Erik Zabel) ont admis s’être dopés. Ce maillot est signé par Riis et par ses coéquipiers de 1996.

(collection De Velodroom)

1997

Jan Ullrich

En 1996, Jan Ullrich, qui fait ses débuts dans le Tour de France, revendique déjà la deuxième marche du podium final. L’équipe allemande Telekom peut ainsi faire doublement la fête, puisqu’elle compte également parmi ses rangs le grand vainqueur, Bjarne Riis. Un an plus tard, Riis est de nouveau celui sur qui tout le monde compte, mais c’est Jan Ullrich qui franchit le premier la ligne d’arrivée de la dixième étape et qui endosse ainsi le maillot jaune. Après la journée de repos, Der Jan se révèle le plus fort dans le contre-la-montre et ne cédera plus le maillot jaune. À ce jour, il demeure le premier et le seul Allemand à avoir remporté le Tour de France. En 2003, Ullrich s’approchera de nouveau de la victoire finale, mais une chute dans le dernier contre-la-montre l’empêchera de la décrocher.

(collection De Velodroom)

Début

1930-1940
Antonin Magne 1931 1

Antonin Magne

1954
Wout Wagtmans gele trui

Wout Wagtmans

1955
Louison Bobetjpg

Louison Bobet

1963
Desmet Tour gesneden

Gilbert Desmet

1964
Edward Sels Tour de France 1964

Ward Sels

1967
A02294 vanneste gesneden

Willy Van Neste

1968
NEG02090002 vanspringel

Herman Van Springel

1969
Eddy Mercks first victoy in 1969

Eddy Merckx

1975
Ber Thejpg 2

Bernard Thévenet

1976
Lucien Van Impe Tour 1976

Lucien Van Impe

1976
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Freddy Maertens

1978

Joop Zoetemelk

1981
E020 a000

Gerrie Knetemann

1984

Ludo Peeters

1985
E020 a000

Bernard Hinault

1985
E020 a000

Eric Vanderaerden

1989
E020 a000

Greg LeMond

1990
Bauer 1988 fotobartvandenbroucke

Steve Bauer

1991

Miguel Indurain

1993
Vandevijver gesneden

Heidi Van De Vijver

1995

Laurent Jalabert

1995

Alex Zülle

1995
E020 a000

Ivan Gotti

1996
Bjarne riis of denmark leads the pack in climb of hautacam followed b

Bjarne Riis

1997
Jan Ullrich and Udo Bolts 1997

Jan Ullrich

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